Rencontre avec les Bushmen dans l’Erongo

Ça caille un peu sous le boma ce matin pour le petit-déj !

Mais il y a de jolis oiseaux. Des Rosy-faced lovebirds.

Après un bon café accompagné d’œufs brouillés et bacon, nous allons nous balader à Bulls Party, toujours sur la propriété d’Ameib Ranch. Il s’agit d’un amoncellement de boules de granite. Un peu grosses pour une partie de pétanque tout de même ! La balade est très agréable et, en chemin, on croise de nouveau des girafes et un girafon caché dans la végétation. Ça fait tout drôle de rencontrer ces grand animaux quand on est à pied !

Ensuite nous allons explorer Philip’s Cave, une petite grotte nichée dans la falaise, qui abrite des peintures rupestres faites par les Bushmen, dont deux éléphants blancs. L’un est un peu effacé mais on voit encore bien le second ainsi qu’une girafe et une scène de chasse. Là aussi la vue sur la savane est sympa. Par contre, ça se mérite ! La grimpette est un peu raide à travers les rochers et il commence à faire chaud.

Philip’s cave : au quatrième rocher tout là-haut, tournez à gauche !

On quitte Ameib Ranch, qui nous a enchantés, vers 11h pour juste 1 heure de route vers la ferme Omandumba. On pique-nique sur notre terrasse face à la savane et aux monts Erongo, puis nous allons à la rencontre du peuple San, les Bushmen.

Une famille (grande famille !) nous montre le mode de vie ancestral de ce peuple de chasseurs-cueilleurs. Aujourd’hui, plus aucun Bushman ne vit comme cela mais les anciens tiennent à ce que les nouvelles générations n’oublient pas les traditions et continuent de transmettre leur philosophie de vie. Pour montrer leurs savoir-faire et les enseigner aux jeunes, des démonstrations ont lieu dans plusieurs endroits du pays sous la forme de « living museums ». On nous montre donc comment faire du feu avec deux morceaux de bois (en 2 minutes chrono !), comment fabriquer un piège pour chopper des pintades, un autre piège pour les antilopes, la chasse au tir à l’arc, la fabrication de bijoux en coquille d’œuf d’autruche, et enfin deux petites danses pour célébrer la pluie et la première chasse fructueuse d’un jeune Bushman.

Tout est expliqué en anglais par un homme de la famille mais lorsqu’ils parlent entre eux, on entend les fameux kliks. Cette langue est impénétrable pour nous.
Ces hommes et ces femmes quittent leur costume en fin de journée mais on sent que, bien que la modernité les ait rattrapés, ils font corps avec la nature, la comprennent et en tirent parti mieux que quiconque. Comme la plupart des namibiens, d’ailleurs, qui ont grandi avec l’idée que la nature ici est tellement immense, pure, puissante et utile qu’elle représente une richesse qui mérite un grand respect.

En fin de journée, Léo a eu droit à sa première leçon de conduite sur la piste de la propriété d’Omandumba… avec volant à gauche en plus ! Bon, c’est pas gagné pour la conduite accompagnée l’an prochain mais il a quand même su gérer deux virages (en première car le passage en seconde était trop compliqué) !

Sur la piste, ce panneau n’annonce pas un danger pour moi mais que de l’espoir :

On apprécie de se poser un peu après près d’une semaine de circuit à un rythme soutenu. Un apéro face à la savane au soleil couchant, c’est une magnifique récompense qui ponctue un magnifique voyage dans une ambiance africaine très cool. Les namibiens sont souriants et très sympas, nous adorons ce pays.

Au dîner, tous les clients mangent à la même table avec le nouveau patron de la ferme. Heureusement que des Suisses allemands parlent un peu avec nous parce que tous les autres, y compris le patron, parlent en allemand et forcément on ne comprend rien. Pas très convivial pour nous du coup !

De Rostock Ritz à Swakopmund

Pour cette journée, nous avions envisagé deux options :

  • En mode vacances pépère : prendre notre temps au Rostock Ritz Desert Lodge et rejoindre Swakopmund par la piste principale (la C14, qui a la réputation d’être longue et monotone) pour faire un peu de shopping et profiter du bord de mer.
  • En mode baroudeur : rallier Swakopmund en passant par les petites pistes non numérotées au nord de la C14 pour faire une rando vers le Blutkuppe et peut-être croiser davantage d’animaux.

Mais ces pistes nécessitent d’avoir un permis et, comme une cruche, j’ai oublié de l’acheter au bureau du NWR avant de quitter Sesriem hier. Donc, changement de programme, on profite des sentiers de randonnées sur la propriété du Rostock Ritz. Autant vous dire que ce n’est pas mal du tout et qu’on se console vite. On voit notre « bungalow-yourte-igloo » depuis la plaine.

D’un coup, on se demande quelles sont ces bêtes qu’on aperçoit dans la plaine. Oh surprise, c’est un troupeau de zèbres ! Ils nous ont repérés et s’éloignent doucement au fur et à mesure qu’on avance mais on peut quand même bien les voir. On est heureux, ce sont les premiers zèbres que l’on voit.

Il y a également plein de criquets énormes (5 à 7 cm, sans exagérer) :

Vers 11 heures, nous prenons la route pour rejoindre Swakopmund, la deuxième ville de Namibie après Windhoek, située au bord de l’Atlantique.

La C19 est en mauvais état sur les 2 tiers du trajet, de la tôle ondulée qui nous brasse et finit par donner des maux de tête et de cervicales. On passe le Tropique du Capricorne, puis de jolis paysages vers Gaub pass et Kuiseb canyon.

Après ça, le paysage devient inintéressant, aride, plat et monotone. Et pas la queue d’un animal non plus !

On s’arrête manger à Walvis Bay, et là c’est le choc ! Ça caille à mort ici !!! Il ne fait que 16° avec un vent à décorner un bœuf !

On déjeune au Raft, un resto sur pilotis sur la plage, puis on file vers Swakopmund. Sur la route, le vent fort balaye le sable. On traverse une tempête de sable !

Tempête de sable à Swakopmund from Virginie MORIN on Vimeo.

On fait quelques courses au supermarché d’à côté et ce soir, on grignote juste dans notre chambre à Sea Breeze Guesthouse car on a déjeuné tard et en plus Léo est malade ! Génial 🙁

Demain, nous sommes censés nous lever tôt pour faire une sortie en kayak à Walvis Bay. On croise les doigts pour que le Vogalène fasse effet et qu’il aille mieux. Lui qui attendait tant après cette activité pour pagayer parmi les otaries…

Le désert du Namib c’est par où ? Suivez la dune !

Premiers pas sur la dune.

Nous quittons le Lapa Lange Game Lodge vers 8h15 et mettons le cap à l’ouest, direction le Namib-Naukluft park. Jusqu’à Maltahöhe, nous roulons à bonne vitesse sur une route asphaltée limitée à 120 km/h. Après Maltahöhe, la route devient piste, pas terrible au début puis plus roulante. Nous voyons plein de nids de républicains sociaux sur le bord de la route. Ces petits oiseaux, endémiques du sud de l’Afrique, fabriquent leurs nids en les agglomérant les uns aux autres. Cela fait des nids collectifs énormes qui peuvent faire rompre les branches tant leur poids devient conséquent.

Du côté de Zaris pass, les paysages deviennent intéressants.

Nous bifurquons sur la D845 et après quelques centaines de mètres, nous tombons sur un petit troupeau d’oryx en train de traverser la piste.

Ensuite, la C27 longe les dunes du désert du Namib. Nous touchons au but mais les 40 derniers kilomètres nous semblent très longs car la piste est de la vraie tôle ondulée. On est secoués comme des pruniers ! Après 4 heures de route, nous arrivons enfin à Sesriem où nous pique-niquons.

Le tri sélectif à la mode africaine (avec un nid de républicains sociaux dans l’arbre) :

Nous achetons le permis pour 2 jours et entrons dans le parc pour aller en haut de la dune Elim, la plus proche de l’entrée.
On grimpe, on se remplit les chaussures de sable orange, les garçons cavalent en tête et j’essaie de les suivre ! Pfiou c’est dur de marcher dans le sable mou ! Heureusement, le paysage est souvent prétexte à faire une pause photo qui permet de récupérer un peu de souffle en même temps. Et avec la lumière dorée de fin d’après-midi, c’est somptueux.

Tiens d’ailleurs, un oryx est en route vers le sommet de la dune pour se mettre au frais pour la nuit. Pause photo !

C’est chouette, on voit les hautes dunes situées au fond du parc. Pause photo !

Ah et de l’autre côté on a une belle vue sur les montagnes du Naukluft et la savane. Pause photo !

Je suis obligée de vider mes chaussures à plusieurs reprises car au bout d’un moment, je n’ai plus de place pour mes pieds tellement elles sont remplies de sable !

Après 2 heures de « balade » sur la dune, nous reprenons la route pour rejoindre Weltevrede guestfarm où nous arrivons juste au coucher du soleil. Le dîner est servi à heure fixe ; à 18h30 on nous sert l’entrée, puis nous nous servons au buffet. Ce soir, c’est lasagnes de springbok. Délicieux ! En fin de repas, les serveuses entonnent quelques chansons Namas qui contiennent 4 kliks différents. Vous savez, les kliks comme les Bushmen des Dieux sont tombés sur la tête !

On se couche à 20h30 (pas grand chose d’autre à faire de toute façon !). Demain on se lève avant l’aube pour être à la porte d’entrée du parc qui ouvre au lever du soleil, à 6h45.

Afrique australe : premières impressions

Nous sommes bien arrivés en Namibie, à 7h30, avec le soleil levant. Avec 2 heures de retard sur le planning prévu mais ça c’est pas grave. Et déjà sur le côté du tarmac, ça grouille de babouins qui détalent à l’arrivée de l’avion !

Comme je le redoutais, la connexion internet est très limitée donc les nouvelles arriveront au compte-gouttes ! Surtout les photos !

Après un briefing par le guide de l’agence Tourmaline, la récupération du véhicule de location et les courses, nous prenons la route vers le sud.

Sur la route entre l’aéroport et le Lapa Lange Game Lodge, dans le Kalahari, nous croisons des babouins, une autruche, des springboks et un grand koudou. Nous roulons principalement sur la B1, une route goudronnée qui traverse la Namibie du nord au sud. Seuls les derniers 35 km sont de la piste de gravier. Pour une prise en main du 4×4 – un Toyota Hillux – c’est parfait parce que, déjà c’est une grosse voiture et en plus il faut appréhender la conduite à gauche. Laurent actionne plus souvent les essuie-glaces que le clignotant car même les commandes au volant sont inversées !

Lorsqu’on croise un autre véhicule sur une piste, pendant quelques secondes on se retrouve dans un nuage de poussière. C’est le fesh fesh (mélange de sable et poussière).

Au Lodge, où nous arrivons vers 15h30, notre chalet donne sur un point d’eau où sont venus s’abreuver des élands du Cap – qui comptent parmi les plus grandes antilopes du monde – et deux rhinocéros blancs… à 20 mètres de notre terrasse ! On passe la fin d’après-midi à les observer.

Ce soir, après un rapide mais excellent dîner au resto du Lodge, on est au lit à 20h !

Une petite photo de l’intérieur de notre chalet :

Les hôtels au Nouveau Mexique

Santa Fe : The Inn of the Governors

Autant le dire tout de suite, ce n’est pas le moins cher de la ville !
Nous avons choisi cet hôtel en guise de cadeau pour nos 10 ans de mariage. Tout est parfait, le personnel est très pro et agréable, la chambre avec une petite cheminée n’est pas immense mais cosy, deux grands lits très confortables, mobilier style mexicain… Seule la salle de bains est un peu datée et petite mais propre.
La piscine est petite aussi.
Le petit-déjeuner est super : plein de choix en salé comme en sucré, des fruits, du pain perdu, etc. Personnel prévenant, salle suffisamment grande pour que tout le monde trouve une place.
Il est très bien situé, à peine à quelques minutes à pied de la Plaza centrale. Malgré sa situation en centre-ville, nous n’avons pas été dérangés par le bruit de la rue.

Albuquerque : Econolodge old town

Attention, il y a plusieurs hôtels de la chaîne Econolodge à Albuquerque. Celui-ci est situé tout près de la vieille ville, qui est le quartier le plus agréable et aussi le plus touristique. Pour le prix payé, cet hôtel est une bonne option pour maitriser le budget hébergement du voyage. Tout en étant de catégorie très simple, il a tout ce qu’il faut : lits confortables, chambres standard, propres, avec parquet (mieux que la moquette !) et salle de bain propre aussi. La porte n’isole pas trop des bruits extérieurs. Nous n’avons pas été gênés par la circulation mais juste par quelques clients un peu bruyants aux alentour de minuit. Le petit-déjeuner est simple mais suffisant ; en revanche il est servi à côté de la réception et il y a seulement 4 tables, ce qui n’est pas assez évidemment.

Alamogordo : Magnuson Hotel

Un énorme motel en U avec le parking au milieu. Nous n’avons pas eu de chance dans cet hôtel. Est-ce parce que nous avions réservé via hotels.com ? Je ne sais pas, mais nous avions une chambre fumeur (j’avais demandé non fumeur !) et qui était située derrière l’escalier desservant les chambres à l’étage. Donc ça puait le tabac froid et c’était très sombre. Glauque !
La piscine, sur le côté du parking, était très froide malgré les températures caniculaires. Le petit-déjeuner était correct.
Il ne restera pas dans nos annales celui-là !