Les gravures de Twyfelfontein et le Vingerklip

Une journée un peu plus cool s’annonce. Nous avons peu de route à faire comparé aux autres jours. On prend notre temps au buffet du petit-déjeuner qui est assez copieux, on profite du paysage en se repassant le film de la fin de journée d’hier. Quelle chance d’avoir vu ce troupeau d’éléphants du désert dans des paysages aussi merveilleux !

Vers 9h on se met enfin en route, juste pour parcourir les 2 ou 3 km qui nous séparent du site des gravures rupestres de Twyfelfontein. Ce site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco. Ce sont bien des gravures, et non des peintures, faites par les Bushmen il y a 2000 à 6000 ans. Ils ont gravé le sandstone du Damaraland (sable solidifié) avec du quartz pour communiquer entre familles et aussi enseigner la chasse aux plus jeunes. Les Bushmen étant des nomades, ils gravaient ce qu’ils avaient trouvé comme gibier à chasser, les sources et points d’eau qu’ils avaient localisés, pour que les familles qui passeraient plus tard aient l’information.

Les gravures sont là, sur le flanc de cette montagne de rochers rouges. Sur le rocher ci-dessous, on voit des gravures d’empreintes de pas à côté des animaux. Les bushmen enseignaient ainsi aux jeunes comment reconnaître et associer une empreinte à une animal.

Cette dernière gravure est l’une des plus surprenantes. Il s’agit d’un lion dont les pattes et la queue se terminent par des mains… la marque du chaman !

Un agame des rochers se fait dorer la pilule au milieu des gravures. Ces lézards sont particulièrement beaux, ils ont la tête et la queue orange et le corps violet.

Pour nous rendre à Ugab Terrace Lodge, nous prenons des pistes D plutôt que la piste principale C39. Ca ne roule pas trop mal et nous traversons plusieurs fermes avec des bergeries faites de bois et de terre. A un moment, je sors de la voiture pour prendre une photo et un petit garçon m’interpelle. Il doit avoir 3 ans. Sa mère et sa grand-mère sortent à leur tour de la petite maison qu’ils habitent. Il me fait un sourire timide quand je lui tend deux petites voitures en plastique et un grand au revoir de la main quand nous partons. Dans les champs, sur les bords des routes, tous ceux que nous croisons nous font un signe de la main et un sourire.

En chemin, on croise de nouveau des babouins. Ils déguerpissent dès qu’on arrête la voiture. pas facile de les photographier ces singes !

Pour arriver au Vingerklip, nous prenons encore une piste D, beaucoup moins roulante cette fois. Les passages dans le lit de la rivière à sec nous secouent et il y a pas mal de caillasse.

Le Vingerklip est une curiosité géologique qui fait partie des sites emblématiques de Namibie. Comme un doigt levé vers le ciel, ce rocher qui menace de tomber à tout moment ne mesure que 35 mètres de haut mais on le voit de loin et les paysages environnants ne sont pas sans nous rappeler Monument Valley. Un Monument Valley africain, avec des babouins, des girafes et des antilopes. C’est très chouette comme coin.

Notre lodge est perché en haut d’une falaise. Le chemin d’accès est impressionnant. On ne sait pas quel est le pourcentage de la pente mais on ne voit même plus le capot de la voiture et encore moins la route en montant. Par contre, une fois en haut, ça vaut le coup d’oeil !

Pour l’eau chaude de la douche, le personnel allume un feu à l’arrière de chaque bungalow pour chauffer un ballon d’eau individuel. Ca fonctionne super bien et, au moins, le voisin de chambre ne peut pas piquer notre eau chaude. chacun son ballon !

Dans le Damaraland il y a…

… de magnifiques paysages et surtout des éléphants du désert !

A cette saison, c’est sûr, les éléphants sont dans le coin, à la recherche de nourriture et d’eau dans le sable des rivières asséchées. Il faut juste avoir un peu beaucoup de chance pour tomber dessus !

En préparant notre circuit, j’ai lu plusieurs récits de voyageurs qui ont sillonné les pistes et les lits des rivières avec leur propre 4×4 pour trouver eux-mêmes les pachydermes tant convoités. Ça doit être grisant de les trouver et d’être seul à les contempler. Sinon il y a la possibilité de faire une sortie en 4×4 ouvert, organisée par quasiment tous les lodges du Damaraland pour leurs clients. Nous, comme on est trop des aventuriers :-), on a choisi la sortie avec le lodge ! Disons que c’est moins hasardeux et on préfère s’appuyer sur l’expertise d’un guide que sur notre bonne étoile.

Nous partons à 8h d’Omandumba et, après 4 heures de route très jolie au début dans les monts Erongo, ça devient moins agréable (encore beaucoup de tôle ondulée sur la fin). En arrivant à Twyfelfontein, nous sommes surpris par la température. Il fait 36° ici alors qu’avant-hier, on quittait Swakopmund sous 6° seulement le matin !!

Sur la piste, les camions et les 4×4 côtoient les charrettes tirées par des mules et même des piétons.

On lézarde au magnifique bar du Twyfelfontein Country Lodge le temps de pique-niquer et d’attendre que notre chambre soit prête.

Ça c’est notre chambre :

A 15h, c’est le rendez-vous pour LA sortie que j’attends depuis si longtemps. Celle qui nous permettra peut-être de rencontrer des éléphants en liberté, même pas dans une réserve mais dans les somptueux paysages rougeoyants du Damaraland.

Au bout d’une heure et demi à être ballotés dans les énormes véhicules du lodge (ils ont 65 ans ! Ils datent de la seconde guerre mondiale !), l’un d’eux s’arrête à cause d’une crevaison. Ils ont beau avoir de gros pneus, les pistes de caillasse ne pardonnent pas. L’un des guides part alors à pied sur une colline pour tenter de repérer les éléphants. On se dit que c’est foutu. On ne les verra pas.

C’est alors que le guide nous fait de grands signes et nous crie de retourner vite dans les voitures car il a aperçu les éléphants et qu’il faut contourner la colline par le lit de la rivière. Ça y est, on y croit de nouveau, l’espoir est revenu. Et là, tout à coup, on les voit. J’en ai les larmes aux yeux (ben oui, 30 ans que je rêve de cette rencontre !). Ils sont 17 avec un petit de 2 ans et deux autres d’un an. Beaux et majestueux. C’est génial.

Nous avons eu beaucoup de chance car le troupeau était prêt à passer dans un étroit goulet entre deux montagnes et alors le guide n’aurait plus réussi à les voir depuis sa colline.

L’excursion comprend un sundowner, un apéro au soleil couchant. Il nous faut donc quitter les éléphants. Les voitures filent à toute vitesse car la quête des pachydermes a pris du temps et le soleil décline rapidement. C’est l’un des plus beaux couchers de soleil que nous ayons vu. Les couleurs sont flamboyantes, allant du orange au violet.

Afin de clore dignement cette journée exceptionnelle, nous prenons une bonne bouteille de vin blanc sud africain pour arroser un bon dîner. Nous goutons pour la première fois du crocodile. Ouais, bof ! Le koudou c’est meilleur. Et on s’endort en faisant de beaux rêves.

Rencontre avec les Bushmen dans l’Erongo

Ça caille un peu sous le boma ce matin pour le petit-déj !

Mais il y a de jolis oiseaux. Des Rosy-faced lovebirds.

Après un bon café accompagné d’œufs brouillés et bacon, nous allons nous balader à Bulls Party, toujours sur la propriété d’Ameib Ranch. Il s’agit d’un amoncellement de boules de granite. Un peu grosses pour une partie de pétanque tout de même ! La balade est très agréable et, en chemin, on croise de nouveau des girafes et un girafon caché dans la végétation. Ça fait tout drôle de rencontrer ces grand animaux quand on est à pied !

Ensuite nous allons explorer Philip’s Cave, une petite grotte nichée dans la falaise, qui abrite des peintures rupestres faites par les Bushmen, dont deux éléphants blancs. L’un est un peu effacé mais on voit encore bien le second ainsi qu’une girafe et une scène de chasse. Là aussi la vue sur la savane est sympa. Par contre, ça se mérite ! La grimpette est un peu raide à travers les rochers et il commence à faire chaud.

Philip’s cave : au quatrième rocher tout là-haut, tournez à gauche !

On quitte Ameib Ranch, qui nous a enchantés, vers 11h pour juste 1 heure de route vers la ferme Omandumba. On pique-nique sur notre terrasse face à la savane et aux monts Erongo, puis nous allons à la rencontre du peuple San, les Bushmen.

Une famille (grande famille !) nous montre le mode de vie ancestral de ce peuple de chasseurs-cueilleurs. Aujourd’hui, plus aucun Bushman ne vit comme cela mais les anciens tiennent à ce que les nouvelles générations n’oublient pas les traditions et continuent de transmettre leur philosophie de vie. Pour montrer leurs savoir-faire et les enseigner aux jeunes, des démonstrations ont lieu dans plusieurs endroits du pays sous la forme de « living museums ». On nous montre donc comment faire du feu avec deux morceaux de bois (en 2 minutes chrono !), comment fabriquer un piège pour chopper des pintades, un autre piège pour les antilopes, la chasse au tir à l’arc, la fabrication de bijoux en coquille d’œuf d’autruche, et enfin deux petites danses pour célébrer la pluie et la première chasse fructueuse d’un jeune Bushman.

Tout est expliqué en anglais par un homme de la famille mais lorsqu’ils parlent entre eux, on entend les fameux kliks. Cette langue est impénétrable pour nous.
Ces hommes et ces femmes quittent leur costume en fin de journée mais on sent que, bien que la modernité les ait rattrapés, ils font corps avec la nature, la comprennent et en tirent parti mieux que quiconque. Comme la plupart des namibiens, d’ailleurs, qui ont grandi avec l’idée que la nature ici est tellement immense, pure, puissante et utile qu’elle représente une richesse qui mérite un grand respect.

En fin de journée, Léo a eu droit à sa première leçon de conduite sur la piste de la propriété d’Omandumba… avec volant à gauche en plus ! Bon, c’est pas gagné pour la conduite accompagnée l’an prochain mais il a quand même su gérer deux virages (en première car le passage en seconde était trop compliqué) !

Sur la piste, ce panneau n’annonce pas un danger pour moi mais que de l’espoir :

On apprécie de se poser un peu après près d’une semaine de circuit à un rythme soutenu. Un apéro face à la savane au soleil couchant, c’est une magnifique récompense qui ponctue un magnifique voyage dans une ambiance africaine très cool. Les namibiens sont souriants et très sympas, nous adorons ce pays.

Au dîner, tous les clients mangent à la même table avec le nouveau patron de la ferme. Heureusement que des Suisses allemands parlent un peu avec nous parce que tous les autres, y compris le patron, parlent en allemand et forcément on ne comprend rien. Pas très convivial pour nous du coup !

Walvis Bay en rose et gris

Le rose des flamants, le gris des otaries et le bleu du ciel… Les couleurs douces de Walvis Bay.

Réveil à 6h15. On a assez mal dormi tellement il faisait froid dans notre chambre. Connaissent pas le chauffage ici ?!?!? En fait ils ne craignent pas le froid car le patron de la guesthouse est en short et chemisette alors qu’il ne fait que 6° !!!

Léo se lève, il va beaucoup mieux.

On prend un rapide petit-déjeuner et on file vers Walvis Bay, sous le soleil. Je suis surprise du temps dégagé que nous avons car, très souvent, la côte Atlantique est dans le brouillard jusqu’en début d’après-midi. Le courant froid du Benguela – qui longe la côte africaine de l’Antarctique vers le nord – refroidit la surface de l’océan et le contraste avec la chaleur qu’il fait dans les terres provoque du brouillard (le même phénomène qu’à San Francisco). Mais apparemment pas aujourd’hui et c’est tant mieux !

Nous nous rendons à l’heure du rendez-vous chez Pelican point kayaking, puis nous partons en 4×4 avec notre guide, Naude, vers Pelican Point en longeant la plage puis les salines. Walvis Bay est un important port industriel et de pêche. Le sel et les conserveries fournissent du travail à beaucoup de namibiens et attire également les Angolais, Zambiens et Botswanais. Malgré son caractère industriel, on trouve la ville plutôt jolie et agréable. Les flamants rose envahissent les plages, les pélicans survolent les salines et les otaries forment des masses grises et mouvantes sur le sable.

Après avoir passé les salines, la piste devient plus technique puisqu’il faut rouler dans du sable assez profond. Ça passe à l’aise pour le 4×4 et la remorque pleine de kayaks.

A Pelican Point, juste après le phare, on aperçoit des tas d’otaries au bord de l’eau. La colonie compte plus de 60 000 bêtes ! La cacophonie et une vague odeur nauséabonde règnent ici.

Les chacals creusent des terriers dans le sable et scrutent la plage pour tenter de choper un bébé otarie à manger.

Après avoir enfilé nos tenues waterproof, Naude nous invite à monter dans les kayaks et à aller librement à la rencontre des otaries. Léo et moi faisons équipe ; Laurent et Axel montent ensemble. Pendant 2 heures, nous faisons la course avec elles pour les faire sauter et jouons avec elles. Elles mordent dans les rames. L’une d’elles tente de monter dans notre kayak et mord mon anorak pour me tirer ! Elles sont craquantes avec leurs gros yeux et leur joli museau.

Naude va d’un kayak à l’autre pour prendre des photos. Il nous a envoyé le lien pour les télécharger, c’est chouette, ça fait un super souvenir !

Tout ce qui est gris foncé sur la plage derrière nous, ce sont des otaries.

Ce qui est marrant aussi, c’est quand tout un groupe dévale la plage pour se mettre à l’eau. Leur allure et leurs cris sont trop drôles.

On remonte les kayaks pour prendre un petit-déj sur la plage. On en profite pour faire sécher nos fesses car les pantalons prêtés par Naude ne sont pas si waterproof que ça !

On récupère notre voiture sur le parking du front de mer. Le matin, nous avions convenu avec un un gars qu’il garde un œil dessus. C’est comme ça ici : la voiture doit être surveillée même s’il n’y a pas vraiment de risque en journée. Ça crée des petits boulots et ça rassure les touristes. Avant qu’on aille faire du kayak, on s’est présentés et il m’a dit : « you will have a look at my nuts !», ce à quoi j’ai répondu « ok, je regarderai tes noix… sans trop comprendre ». C’est sur le trajet vers Pelican point que j’ai eu un éclair de lucidité et que je me suis souvenu de ce que j’avais lu sur les forums : ils demandent les prénoms pour graver des noix de makalani et nous les vendre ensuite. Comme il y a ton prénom dessus, tu ne peux pas trop refuser car il aurait du mal à les fourguer à quelqu’un d’autre !

Les enfants étaient tellement contents d’avoir leur noix que j’ai forcément cédé et acheté les quatre noix.

Après avoir fait le plein d’essence, on prend la direction de l’Erongo. C’est une région montagneuse située entre Windhoek et le Damaraland où nous irons ensuite. En 2h15, nous arrivons sur la propriété d’Ameib Ranch, où nous sommes accueillis par un groupe de girafes et par des springboks. Sympa !

Il y a plusieurs balades à faire sur la propriété. Le patron m’explique l’objectif et l’environnement de chacune d’entre elles. Comme l’endroit est très rocheux, je lui demande s’il n’y a pas trop de risque de rencontrer des serpents ou des scorpions. Il se fout de ma gu m’explique gentiment qu’ils sont là puisque nous sommes dans le bush mais que nous avons peu de chance d’en voir. Il me met même au défi d’en prendre un en photo si on croise un serpent et de lui montrer. Ça a le mérite de me rassurer…

L’heure est bien choisie pour aller se balader du côté d’Elephant’s head. Sur le chemin, nous croisons encore des girafes. Avec le soleil qui décline, le granite rose prend de jolies couleurs chaudes. Le sommet d’Elephant’s head offre une vue panoramique sur la savane. Le coucher de soleil est magnifique.

Vous voyez la tête d’éléphant ?

Et là, vous la voyez mieux ?

Les chambres sont rustiques, pour ne pas dire rudimentaires… Et je ne vous parle même pas de la salle d’eau, on se croirait dans une chambre de moine 😉 (d’ailleurs je crois bien que c’est une ancienne mission… ça explique tout). On verra plus tard pour le confort !

Notre salle de bain à Ameib Ranch

En revanche, l’accueil du patron est aimable, franc et convivial. On plaisante un peu avec lui sur la différence de remplissage entre un verre de vin en France (un tiers du verre) et un verre de vin en Namibie (jusqu’au bord !), avant de dîner sous un chouette boma. Comme tous les soirs, l’entrée est constituée d’une soupe de légumes, puis du springbok et de l’oryx panné. C’est très bon.

De Rostock Ritz à Swakopmund

Pour cette journée, nous avions envisagé deux options :

  • En mode vacances pépère : prendre notre temps au Rostock Ritz Desert Lodge et rejoindre Swakopmund par la piste principale (la C14, qui a la réputation d’être longue et monotone) pour faire un peu de shopping et profiter du bord de mer.
  • En mode baroudeur : rallier Swakopmund en passant par les petites pistes non numérotées au nord de la C14 pour faire une rando vers le Blutkuppe et peut-être croiser davantage d’animaux.

Mais ces pistes nécessitent d’avoir un permis et, comme une cruche, j’ai oublié de l’acheter au bureau du NWR avant de quitter Sesriem hier. Donc, changement de programme, on profite des sentiers de randonnées sur la propriété du Rostock Ritz. Autant vous dire que ce n’est pas mal du tout et qu’on se console vite. On voit notre « bungalow-yourte-igloo » depuis la plaine.

D’un coup, on se demande quelles sont ces bêtes qu’on aperçoit dans la plaine. Oh surprise, c’est un troupeau de zèbres ! Ils nous ont repérés et s’éloignent doucement au fur et à mesure qu’on avance mais on peut quand même bien les voir. On est heureux, ce sont les premiers zèbres que l’on voit.

Il y a également plein de criquets énormes (5 à 7 cm, sans exagérer) :

Vers 11 heures, nous prenons la route pour rejoindre Swakopmund, la deuxième ville de Namibie après Windhoek, située au bord de l’Atlantique.

La C19 est en mauvais état sur les 2 tiers du trajet, de la tôle ondulée qui nous brasse et finit par donner des maux de tête et de cervicales. On passe le Tropique du Capricorne, puis de jolis paysages vers Gaub pass et Kuiseb canyon.

Après ça, le paysage devient inintéressant, aride, plat et monotone. Et pas la queue d’un animal non plus !

On s’arrête manger à Walvis Bay, et là c’est le choc ! Ça caille à mort ici !!! Il ne fait que 16° avec un vent à décorner un bœuf !

On déjeune au Raft, un resto sur pilotis sur la plage, puis on file vers Swakopmund. Sur la route, le vent fort balaye le sable. On traverse une tempête de sable !

Tempête de sable à Swakopmund from Virginie MORIN on Vimeo.

On fait quelques courses au supermarché d’à côté et ce soir, on grignote juste dans notre chambre à Sea Breeze Guesthouse car on a déjeuné tard et en plus Léo est malade ! Génial 🙁

Demain, nous sommes censés nous lever tôt pour faire une sortie en kayak à Walvis Bay. On croise les doigts pour que le Vogalène fasse effet et qu’il aille mieux. Lui qui attendait tant après cette activité pour pagayer parmi les otaries…