De la conquête spatiale à la conquête du ballon

Puisque nous avons visité le Kennedy Space Center hier, nous avons quelques heures de libres avant de rejoindre Orlando cet après-midi pour le match de NBA tant attendu par Axel (tous les jours il me demande dans combien de jours c’est !). Comme le lancement de la fusée Heavy Falcon est prévu à partir de 13h30, nous décidons de remonter vers Cape Canaveral par la côte après avoir fait quelques courses et acheté une glacière en polystyrène car j’ai oublié notre glacière pliante.

Autant la côte vers Melbourne n’est pas exceptionnelle, autant à Cocoa Beach c’est plutôt sympa. Les grandes barres d’immeubles laissent la place à des maisons et c’est assez mignon. Nous nous arrêtons pour aller voir le pier en bois. Il y a la queue pour entrer sur le parking qui est facturé 20$ ! Pour rester 15 minutes, pas question de payer si cher ! On trouve un supermarché Publix à 300 mètres où nous nous garons gratuitement.


Sympa le Tiki bar avec vue sur l’Atlantique et les surfeurs !

Nous reprenons la route vers Titusville où j’ai repéré un petit resto au bord de la Banana river, face aux rampes de lancement des fusées. Les gens envahissent les moindres endroits offrant une vue sur la base spatiale : parcs, plages, bords de routes, ponts… tout est squatté par des milliers de sièges pliants avec porte-gobelet intégré et glacière à proximité immédiate ! 100 000 personnes, venues spécialement du monde entier, sont attendues aujourd’hui dans le secteur !

Notre petit resto est connu et lui aussi, comme ses abords, sont blindés de monde attendant ce décollage historique. D’ici, on voit super bien la rampe de lancement et le bâtiment d’assemblage de la NASA.

Sauf que l’heure du décollage est finalement reportée à 15h… puis 30 minutes plus tard, c’est encore reporté à 15h45. Du coup on mange là et nous partons vers Orlando car Axel commence à stresser de se retrouver dans les bouchons et de ne pas voir le début du match programmé à 19h !

Arrivés à l’hôtel à Orlando, on allume la télé pour voir le décollage en direct. Après le décompte, Léo regarde par la fenêtre et s’écrie « lààààà on voit la fusééééééée !!!!!! ». Eh oui, on l’a vue en vrai ! De loin, mais on l’a bien vue.

Après une pause piscine, à 17h, le moment tant attendu par Axel arrive enfin : nous nous mettons en route pour le Amway center, la salle de basket d’Orlando. Il y a des bouchons. On met 50 minutes au lieu des 12 annoncées par le GPS pour y arriver. Les Orlando Magic reçoivent les Cleveland Cavs, l’équipe favorite d’Axel. Et Lebron James,  l’un des meilleurs joueurs de NBA, est bien là (n°23). Il y a une ambiance de folie et le jeu est à la hauteur. C’est un festival de dunks et paniers spectaculaires. Les Cavs mènent largement durant les deux premiers quart temps, puis le match bascule et dans le quatrième quart temps, Orlando prend l’avantage et finit par gagner 116 à 98.

Amway Center Orlando
match Cleveland Orlando NBA
match Orlando Cleveland NBA

Axel a adoré, commenté, râlé, applaudi… bien que déçu de la défaite de Cleveland, il est super content d’avoir vu son idole jouer.

Il y a moins de bouchons pour rentrer à l’hôtel et c’est tant mieux. On doit se lever relativement tôt demain pour Universal Studios. On veut y être dès l’ouverture, à 9h.

Cape Canaveral, coulisses et histoire de la NASA

Aujourd’hui, nous avions prévu de remonter la Treasure Coast, la côte des milliardaires, tranquillement jusqu’à Melbourne pour se rapprocher de Cape Canaveral et visiter le Kennedy Space Center (KSC) demain. Mais SpaceX en a décidé autrement en annonçant le lancement de sa méga fusée précisément le 6 février. Pour ce jour de lancement très spécial (des gens viennent exprès du monde entier pour assister au décollage), le KSC vend des billets spéciaux et tous les autres types de billets seront refusés le 6 février. Comme j’ai eu la mauvaise idée d’acheter nos billets « normaux » à l’avance, nous ne pourrons pas entrer au KSC demain… alors on y va aujourd’hui.

Cela bouscule un peu notre programme. On part à 7h30 de Miami pour 3h30 de route en théorie mais plutôt 4h avec les bouchons et un petit détour par Palm Beach pour voir Mar-a-Lago, la villa de Trump (d’aussi mauvais goût que sa coiffure !). Nous arrivons un peu avant midi au Kennedy Space Center, nommé ainsi en hommage au président qui a décidé d’envoyer les américains sur la lune.

Le temps est plus couvert que sur Miami et la température n’a cessé de chuter au fur et à mesure que l’on allait vers le nord. Il ne fait que 19° et on supporte les gilets. De toute façon, les gilets sont de rigueur car la clim est poussée à fond malgré la température extérieure plutôt fraîche.

Un hot-dog vite avalé, puis nous prenons le bus pour aller directement voir le site d’exploitation de la NASA et notamment la rampe de lancement qui a envoyé Apollo 8 sur la lune et le fameux bâtiment d’assemblage des véhicules. Cet énorme building sans fenêtre, bien connu, avec le drapeau américain et le sigle NASA peints dessus.


Les grandes portes grises coulissantes que l’on voit de chaque côté permettent de sortir les fusées qui sont assemblées à l’intérieur (ça vous donne une idée des proportions démesurées du bâtiment). Vue la hauteur, il faut 45 minutes pour qu’une porte s’ouvre !

On ne peut voir ces bâtiments et les pas de tir que depuis le bus. Cette zone est sécurisée et absolument interdite au public (et ce tout le temps, pas seulement aujourd’hui parce qu’on est la veille d’un lancement). Seuls les salariés de la NASA peuvent y entrer.

La base spatiale est installée sur Merritt island. Cette île est aussi une réserve naturelle. On y a vu des alligators, des aigles, des hérons et des aigrettes. Vous voyez l’alligator, au bord de l’eau, devant le bâtiment d’assemblage ?

Après le tour en bus, on visite le centre Apollo/Saturne V qui est consacré aux programmes Apollo et retrace donc l’épopée de la conquête lunaire. De là, on aperçoit le pas de tir 39B d’où sera tirée la fusée Falcon Heavy de SpaceX demain. Elle est caché par la structure métallique qu’on voit au fond.

Le centre abrite Saturne V, la plus grande fusée du monde.

Un film permet de vivre le lancement de la fusée « comme s’y on y était », du compte à rebours jusqu’à l’alunissage. On prend place dans des gradins, la lumière s’éteint et on est propulsé dans la salle de contrôle. On frémit, les téléphones sonnent, les ingénieurs s’affairent, les moteurs vrombissent, la fusée s’élance… on applaudit (non je rigole, on n’applaudit pas).


On sort ensuite dans une salle consacrée à la conquête lunaire. Échantillons de pierres de lune, combinaisons d’astronautes, capsule Apollo, jeep lunaire… tout y est. C’est captivant de voir tous ces objets qui ont voyagé si loin et qui font partie de l’histoire.

La capsule qui a ramené Neil Armstrong et ses coéquipiers. Un si petit habitacle pour de si grands hommes :

Puis on visite le centre Atlantis, dédié aux navettes et notamment à Atlantis. Cette navette a parcouru plus de 200 millions de kilomètres dans l’espace et a mis en orbite l’ISS.

Il y a plein de simulateurs (Laurent et les garçons ont fait atterrir une navette ; moi je n’ai pas été capable d’en poser une seule !), des jeux et même un toboggan. On y passe un bon moment et tentons aussi le simulateur de décollage. Ça secoue pas mal et on se retrouve à 90° en position de décollage. C’est marrant de se mettre dans la peau d’astronautes prêts à partir pour l’espace.

Le soleil couchant n’éclaire presque plus les fusées du Rocket garden lorsque nous sortons du centre Atlantis.

Nous restons visiter jusqu’après 18h30, on achète quelques bricoles à la boutique, puis reprenons la route vers notre hôtel All Suites situé à Melbourne. Le check-in est très très très long ! Plus d’une demi-heure pour récupérer notre clé !

La soirée se termine dans un pub irlandais réputé du centre-ville pour fêter l’anniversaire de Laurent.

Miami Beach, haute en couleurs

Le soleil se lève sur Miami Beach

Ce matin, Laurent et moi partons pour une balade matinale sur la plage. Les garçons restent au lit. On se prend un petit café Starbuck à boire sur la plage. Il fait déjà chaud même s’il n’est que 7h. L’effervescence d’hier soir a laissé place à un calme absolu. On n’entend rien d’autre que les vagues et les mouettes.

On retourne à l’hôtel pour se doucher et prendre le petit-déj, puis nous repartons tous ensemble sur Ocean drive, le Art deco district et la plage. Dans Lummus park, qui longe la plage et Ocean drive, les sportif du dimanche sont de sortie : à vélo, en roller, en skate, à pied, dans la salle de sport en plein air… les muscles luisent sous le soleil !

Ça va peut-être vous énerver mais… qu’est-ce qu’on a chaud !!! Il est 9h et il fait déjà 26°.

Les couleurs des hôtels Art deco et des cabines des lifeguards sont super belles et tranchent merveilleusement bien avec le bleu du ciel et les palmiers du Lummus park qui apportent un côté exotique. On a les deux pieds dans ce décor de carte postale et on est ravis !

La fête d’hier soir se poursuit au Palace, le resto le plus animé d’Ocean drive où les serveurs body buildés servent torse nu et une sorte de drag queen fait le show.

Quelques cabines sont à l’arrière de la plage pour rénovation.

Sur la plage, c’est l’heure de la séance de gym collective.

Un aperçu des nombreuses cabines colorées des maîtres-nageurs sauveteurs de Miami :

Le sable est si blanc que la réverbération fait mal aux yeux ! En bord de plage, on trouve des distributeurs gratuits de crème solaire sponsorisés par l’hôpital. Une bonne idée…

Au bout de Lincoln road, une rue piétonne où se tient un marché en ce dimanche matin, on monte au dernier étage d’un parking public. De là-haut, on a une vue sur tout Miami Beach et on aperçoit les buildings de Downtown.

Nous repartons vers l’hôtel où nous avons laissé la voiture, en passant par Espanola Way (encore une rue piétonne ombragée et très mignonne), puis par le 11th street Diner où nous mangeons à nouveau. On a voulu déjeuner sur Ocean drive mais les prix nous ont refroidis ! Remarque ça tombe bien, on avait chaud 😉 22€ les pâtes bolognaises, faut pas exagérer !

Notre hôtel de ce soir, le Best Western on the Bay and marina a une super piscine avec vue sur la mer. Nous y passons le reste de la journée.

Let’s go to Miami

Vœux pour ce début d’année 2018 :
1. Fuir la grisaille de l’hiver
2. Prendre du bon temps en Floride

A 15 jours du départ, le shutdown nous a fait craindre le pire (comme en 2013 avant de partir pour l’ouest américain) : attente à la police des frontières, fermeture de parcs nationaux, etc. Égoïstement, le compromis trouvé entre les Démocrates et les Républicains nous arrange bien ! A un détail près : à cause du shutdown, le lancement de la méga fusée de SpaceX a été reporté et tombe le jour où nous étions censés visiter les installations de la NASA à Cape Canaveral…

Vendredi 2 février : je quitte le bureau presque en courant, le sourire jusqu’aux oreilles en disant au revoir aux collègues. Ça y est, c’est les vacances ! Je récupère Léo devant le lycée et, à peine arrivés à la maison, nous partons tous les quatre pour Paris. Juste un petit couac de rien du tout : on se pointe à la réception après avoir sorti toutes les valises de la voiture pour s’entendre dire par le réceptionniste qu’il n’a pas de chambre réservée à notre nom… Laurent n’a pas réservé au même Novotel que d’habitude ! On recharge la voiture et trouvons le bon Novotel, 200 mètres plus loin.

Samedi 3 février : à 10h30 nous sommes à l’aéroport de Roissy. L’attente, l’embarquement, le vol, les films, la sieste, l’arrivée, les bagages (pas moins de 50 minutes pour récupérer nos valises !), la récupération de la voiture de loc chez Hertz… Tout s’enchaîne et moins de 2 heures après avoir atterri nous partons sur les routes de Miami dans notre Chevrolet Equinoxe. A l’arrivée, la chaleur (22° à 19h30) nous fait un bien fou après les semaines de pluie en France qui commençaient à nous miner le moral.


l’arrivée à Miami Beach

L’hôtel St. Augustine est super bien situé, à 5 minutes à pied de la plage, de Lummus park et d’Ocean Drive. Notre corps nous dit d’aller nous coucher mais, attirés par les lumières de South Beach comme des moustiques dans la lumière des phares, nous n’avons qu’une envie : faire un tour sur Ocean Drive. On est samedi soir, et c’est là-bas que tout se passe. Un SMS aux mamies pour dire qu’on a survécu à l’avion (j’espère que les téléphones sont éteints car il est 1h du mat’ en France), un coup de déodorant pour faire oublier les heures de voyage, et hop, on va se mêler aux fêtards du samedi soir. Là, les paroles de la chanson « Miami » font écho à ce que nous voyons.

Party in the city where the heat is on
All night, on the beach till the break of dawn
Welcome to Miami
Bienvenidos a Miami
(chanson de Will Smith… Eh oui, j’ai des références moi en musique !)

C’est la fête partout, ça brille. Nous sommes ébahis par tant de belles voitures, tant de musique, tant de luxe ostentatoire, tant d’étalage de corps body-buildés ou siliconés. Bienvenue à Miami !

Les garçons écarquillent les yeux devant les voitures. Ici, on ne regarde même plus les Mustang et les Corvette tellement il y en a ; ce sont les Lamborghini, les Rolls décapotables et les Mac Laren qui se remarquent. Les mecs sont seuls dans leur voiture et font des allers-retours sur Ocean drive pour frimer. On croise aussi quelques véhicules non identifiés parmi une foule bigarrée : un gars avec un python autour du cou, un autre en rollers avec son chien en sac à dos… c’est fou !

Après un repas rapide dans le fameux 11th street diner, un ancien wagon Pullman, nous allons nous coucher avec une première impression positive de Miami Beach. Certes c’est bling bling mais conforme à ce qu’on s’attendait à voir, et on adore ! Allez, on vous met quelques photos (toutes floues car prises à la volée avec mon téléphone) :

On va se coucher, fourbus mais contents d’être là, à 22h (il est 6h du matin avec le décalage horaire).

Namibie : notre avis sur les logements

Lodges, guestfarms et guesthouses en Namibie

Nous avons confié la réservation de nos hébergements et du véhicule à une agence locale : Tourmaline.

C’était plus simple et plus rapide car tous les hébergements ne proposent pas la réservation en ligne. De plus, lorsque nous avons voulu réserver, en janvier pour le mois de juillet, beaucoup étaient déjà complets et il fallait trouver des alternatives. L’inconvénient, c’est qu’une fois les réservations faites, l’agence ne cherche plus à trouver mieux. Je suis donc restée en veille et leur ai demandé à deux reprises de changer des hôtels pour d’autres mieux situés qui s’étaient libérés entre temps.

Bon à savoir

Environ 1 mois avant la date de départ, beaucoup de chambres se libèrent suite à la restitution des alotements des agences de voyages.

De manière générale, il faut savoir que le wifi est quasiment inexistant. Nous avons pu nous connecter uniquement à Twyfelfontein country lodge (le matin après le départ de la plupart des clients, autrement ça ne fonctionnait pas) et à Hadassa guesthouse.

Nos logements dans le sud

Lapa Lange Game Lodge (11 et 12 juillet)

Un très beau Lodge qui propose des chalets avec 2 chambres et 2 salles de bain. Bien pratiques pour les familles ou deux couples, à un prix très accessible pour la destination. La vue sur le point d’eau est super, des animaux viennent y boire en fin de journée. Les prestations sont de bon niveau. Quant à la réserve privée, elle compte de nombreux animaux, dont  2 rares rhinocéros blancs. Nous avons apprécié de pouvoir marcher librement dans la réserve pour aller à la rencontre des animaux à pied.

Du côté du personnel, c’est très inégal ; la fille de la réception avait 2 de tension et j’ai eu beau lui envoyer un mail et lui confirmer oralement notre réservation pour le game drive et la rencontre avec les guépards, elle a réussi à l’oublier ! Au resto et pour les activités, en revanche, le personnel est très agréable et professionnel.

Weltevrede guestfarm (13 juillet)

Une guestfarm toute simple. Nous avions une chambre familiale relativement spacieuse avec un lit double et deux lits individuels. La terrasse offre un joli point de vue sur le coucher de soleil. Le bémol : les portes ne ferment pas bien et laissent passer les insectes (j’avais apporté un rouleau de scotch marron qui m’a été bien utile !).

Le dîner est servi à heure fixe (18h30 en hiver) dans une ambiance sympathique. Pour les boissons, on se sert soi-même dans le frigo et on note sur une fiche ce qu’on a pris, en toute confiance. Très pratique : un breakfast pack est proposé spontanément si on veut partir tôt à Sossusvlei qui se trouve à 45 minutes. L’idéal aurait été de dormir plus près de Sesriem mais l’offre d’hébergements dans ce secteur est inférieure à la demande.

Rostock Ritz Desert Lodge (14 juillet)

Ce Lodge est original et offre une vue superbe sur la plaine et les Rostock mountains. Les bungalows en ferro-ciment sont bien isolés et confortables. Pour le dîner, le resto propose un repas à la carte et non un buffet comme dans la plupart des lodges. Cela permet de ne prendre qu’un plat, c’est moins cher qu’un buffet si l’on n’a pas trop faim le soir. Le petit plus, ce sont les suricates qui sont recueillis et logés dans un enclos près du resto. Trop mignons. Par contre, le coin grouille de criquets énormes (5/6 cm) assez rebutants. La piscine (non testée car trop froide en hiver) est très belle avec la vue sur la plaine. Les chemins de rando permettent de découvrir les magnifiques paysages et des troupeaux de zèbres des montagnes.

Sea Breeze guesthouse (15 juillet)

Ça aurait dû être l’un des meilleurs hébergements de notre voyage mais nous n’avons pas eu la chambre prévue. On nous a logés dans la nouvelle aile, juste rénovée. Au lieu d’un petit appartement avec kitchenette, nous avons eu deux chambres communicantes, certes neuves et jolies mais sans cuisine.

Les chambres, bien que neuves, ne sont pas chauffées ; en plein hiver austral il faisait 6° le  matin… Nous avons eu du mal à dormir tellement nous avons eu froid (pas de couvertures supplémentaires dans notre chambre mais les enfants en avaient ; vu le froid et le vent nous n’avons pas eu le courage de retourner à la réception pour en réclamer). Le wifi ne fonctionnait pas dans cette aile mais marchait bien dans le bâtiment de la réception où nous aurions dû loger.

Un bilan mitigé donc pour cette guesthouse car nous nous attendions à des prestations qui se sont avérées inexistantes.

Nos hébergements dans le nord

Ameib Ranch (16 juillet)

L’hébergement le plus simple de notre voyage. Nous nous attendions à des chambres spartiates, voire inconfortables et laissant pénétrer toutes sortes de bestioles malvenues. En réalité, les chambres sont rudimentaires mais propres et très spacieuses. Attention toutefois à se protéger des moustiques car, même en hiver, il y en avait au restaurant et dans les chambres.

L’ameublement et la déco ne sont pas le fort du propriétaire des lieux mais peu importe. A défaut de décoration dans les chambres, l’environnement compense par sa beauté et la richesse en faune. Les balades vers Elephant’s head, Bulls Party et Philip’s cave sont vraiment très chouettes et méritent de passer au moins une journée sur place. Le dîner et le petit-déjeuner sont bons et variés et servis sous un joli boma. Malgré la simplicité des chambres, c’est un coup de cœur pour trois d’entre nous. Avec un petit coup de peinture et une déco moins vieillotte, Ameib pourrait devenir une guesthouse de charme.

Omandumba guest farm (17 juillet)

Cette ferme propose 8 chambres doubles avec salle d’eau et terrasse. Les chambres sont simples, grandes, meublées de façon assez sommaire et propres. Les repas se prennent à une table commune avec les autres clients. Pour le dîner, il n’y avait ni entrée ni dessert ! Les boissons sont en libre service dans un frigo à la réception : on note ce que l’on consomme sur une fiche et on paye à la fin du séjour.

En fin de repas, le patron propose de se retrouver autour d’un feu en plein air ; cela pourrait être sympa s’il faisait l’effort de converser avec tout le monde et pas seulement avec ses clients allemands. A priori, la famille qui était propriétaire d’Omandumba auparavant a vendu la ferme et la personne qui nous a accueillis serait un administrateur ; Ceci explique peut-être l’implication timide de ce nouveau patron.
L’avantage d’Omandumba c’est d’être tout près du living museum of San people, mais on peut aussi rendre visite aux Bushmen sans loger à la ferme.

Twyfelfontein Country Lodge (18 juillet)

Ayant lu du bon et du moins bon sur ce lodge, nous arrivions sans idée préconçue mais avec quelques doutes. Finalement, nous l’avons trouvé très bien : environnement de toute beauté, magnifique bâtiment principal, belles chambres bien qu’un peu petites, salle d’eau pratique et jolie, ensemble propre. Le fait que le parking soit éloigné des chambres n’est pas gênant puisqu’on peut approcher la voiture pour décharger et charger les bagages avec l’aide du personnel ; et ça a le mérite de conserver le caractère calme et sauvage du coin. Le buffet du restaurant est copieux, varié et bon, au dîner comme au petit-déjeuner. Le personnel est très agréable.

Nous avons fait la sortie « nature drive » et avons eu la chance de voir des éléphants du désert. Les guides se sont vraiment démenés pour les trouver et pour que nous puissions les observer le plus longtemps possible.

Ugab Terrace Lodge (19 juillet)

La cote vertigineuse qui mène à ce lodge est impressionnante et la vue une fois en haut de la falaise est grandiose. On surplombe la savane, d’où émergent des girafes et antilopes, et on profite du coucher de soleil sur le Vingerklip. Même vue depuis la terrasse du bar et du resto. Superbe.

Les bungalows sont distants d’une dizaine de mètres les uns des autres. C’est parfait pour s’isoler des voisins mais lorsqu’on voyage en famille cela peut être un inconvénient. Les toits en tôle sont juste masqués à l’intérieur par un faux plafond végétal (petites branches attachées les unes aux autres),. Il n’y a aucune isolation entre les deux. Pas très grave durant l’hiver austral mais en été il doit faire très chaud dans les bungalows. On entend la tôle craquer lorsqu’elle se rétracte le soir et le matin quand elle commence à se dilater. Sinon les chambres et la literie sont confortables, l’eau de la douche est super chaude grâce au donkey et la terrasse bien agréable. Le dîner n’est pas un buffet mais un menu unique.

Halali Resort – Bush Chalet (20 & 21 juillet)

A part le personnel de l’aéroport, nous n’avons rencontré personne de plus désagréable et méprisant que le personnel des Namibian Wildlife Resorts (NWR) ! Il n’y a qu’au resto qu’ils étaient sympas.

A Halali, nous avons logé dans un chalet avec 2 chambres, kitchenette et barbecue. Pour le barbecue, il faut apporter son bois car il n’est pas fourni et faire les courses ailleurs car le magasin ne vend pas de viande. Ce n’est pas le grand luxe mais c’est propre, assez grand et confortable pour 4 personnes, bien que trop cher pour le niveau de prestations.

Les deux gros avantages, c’est d’être au cœur du parc d’Etosha et d’avoir accès toute la nuit au point d’eau de Moringa qui est éclairé. Le fait de dormir dans le parc permet de profiter au maximum des belles lumières du matin et de la fin de journée ; quant au point d’eau éclairé, il permet, entre autres, de voir des animaux nocturnes.

Le restaurant ne restera pas dans nos mémoires comme le meilleur du séjour mais, au moins, il n’est pas très cher. Les lunch packs à emporter que l’on peut commander sont basiques mais bien pratiques puisque les boutiques ne vendent pas grand chose d’intéressant à manger.

Mokuti Etosha Lodge (22 juillet)

Le plus beau lodge de notre séjour, avec le Lapa Lange Game Lodge à Mariental, et aussi le plus grand. Le Mokuti compte plus de 100 chambres mais il n’était pas complet et la disposition des différents bâtiments préserve l’intimité de chacun. Les chambres sont très jolies, bien aménagées et confortables, toutefois pas très grandes. Les extérieurs du lodge sont magnifiques ; on peut voir des mangoustes rayées et des antilopes se balader sur les pelouses.

Le buffet du restaurant n’est qu’opulence et tentations ! Le choix est grand, tout est appétissant, très bon et bien présenté, au dîner comme au petit-déjeuner.
Pour quasiment le même prix qu’à Halali, il n’y a pas photo sur la différence de niveau des prestations !

Hadassa guesthouse (23 & 24 juillet)

Un cocon à prix doux.
Hadassa est située à Otjiwarongo, ville idéalement placée entre Windhoek et Etosha. Les chambres sont simples, grandes, confortables et dotées d’un petit frigo, ce qui est assez rare pour être mentionné et salué. Elles donnent sur un mini jardin fleuri et la piscine. Tout est bien entretenu, on s’y sent bien, et l’accueil chaleureux des propriétaires, Anne et Pascal, y est pour beaucoup. Et pour le plus grand bonheur des enfants, le wifi fonctionne parfaitement ici !

Les plats maison servis au dîner sont savoureux, tout comme le petit vin sud-africain que nous avons goûté.

Pascal nous avait réservé un drive au CCF pour voir les guépards (réduction quand on vient de la part d’Hadassa) ; nous avons été un peu déçus car les animaux sont complètement amorphes alors que l’activité Run doit être bien plus intéressante. Pascal nous avait prévenus mais Axel était trop jeune pour avoir le droit d’entrer dans l’enclos à pied.