Pirogue sur la Nam Song, lao lao et drôles de bestioles

Le temps est nuageux ce matin. Nous partons tôt de l’hôtel pour que le bateau nous ramène au village et que nous prenions la route pour Vang Vieng. Les paysages ressemblent à ceux de la Baie d’Halong terrestre. Ce sont des montagnes karstiques en pain de sucre, recouvertes d’une végétation luxuriante et creusées de nombreuses grottes. Les nuages qui s’y accrochent donnent une ambiance fantomatique au lieu.
Nous embarquons deux par deux sur des pirogues à moteur pour une balade sur la Nam Song, au pied des montagnes. C’est super sympa.

Avec le soleil ça aurait été mieux mais les paysages nous plaisent déjà beaucoup comme ça et on serait bien restés un peu dans le coin pour découvrir quelques grottes et faire une balade en montagne.
Au lieu de ça, nous reprenons la route pour Luang Prabang en faisant un arrêt dans un cimetière bouddhiste.
Puis un autre arrêt sur un marché de plantes médicinales qui s’étale le long de la route, avec toujours les hautes montagnes karstiques en toile de fond. L’autre spécialité du marché, c’est l’alcool de riz – le lao lao – avec toutes sortes de bestioles dedans : frelons asiatiques, serpents, scorpions… tout ce qui se trouve dans la montagne !

L’école n’étant obligatoire que de 6 à 11 ans, les plus petits restent avec leurs parents et les suivent dans leurs activités quotidiennes. Quant aux plus grands, si les parents ont besoin d’eux, ils les aident dans leurs travaux plutôt que d’aller à l’école.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons dans un village Hmong. Cette ethnie vit pauvrement et cela se voit bien. On laisse des stylos et cahiers à l’école, je fais des photos avec mon Polaroïd qui font la joie des enfants, Axel, Léo et les autres jeunes jouent au frisbee avec les petits avant de les donner à l’instituteur. Ils ont si peu pour vivre et pourtant, ils nous accueillent avec le sourire. Au Laos, les enfants scolarisés doivent porter un uniforme qui représente un coût énorme pour la plupart des familles. C’est pourquoi, souvent, les premiers enfants de la fratrie vont à l’école mais les suivants restent à la maison car les parents n’ont pas de quoi payer plusieurs uniformes pour chacun de leurs enfants. Dans l’école de ce village, quelques enfants portent une blouse mais aucun n’a d’uniforme. Certains n’ont même pas de cahier. Nos cadeaux vont vite trouver preneur !
L’après-midi se passe sur la route, sous une pluie battante… Heureusement que la mousson est passée !! Mais en arrivant à Luang Prabang, il fait de nouveau beau. Nous allons pouvoir découvrir cette belle ville, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, sous de bons auspices. Les bons esprits sont avec nous.
Notre hôtel pour les 3 prochaines nuits est le Muang Thong. Très bien, avec des chambres immenses et une jolie piscine.

Marché traditionnel et lac Nam Ngum

La route qui relie Vientiane à Luang Prabang, en passant par Vang Vieng, est bitumée… mais pleine de nids de poule parfois énormes, parfois faisant toute la largeur de la route. Il n’y a aucune 4 voies dans la partie du Laos que nous avons visitée et la première ligne de train est prévue pour 2022, si tout va bien. Et quand on voit l’avancement des travaux, entièrement financés par la Chine, on peut en douter. D’ailleurs, au passage, quasiment tout ce qui est construit au Laos (routes, ponts, barrages et centrales hydroélectriques) est financé par des fonds étrangers : Chine, Japon, Thaïlande et Australie en particulier. Le Laos est l’un des pays les plus pauvres au monde.

Avant de partir de Vientiane, nous allons faire une petite visite à l’arc de triomphe local, le Patuxai. Il a été construit avec les restes de ciment des américains dans les années 60, donc on ne peut pas dire qu’il soit incontournable d’un point de vue artistique et architectural, mais il offre une vue panoramique sur la ville.

En route pour le lac de la Nam Ngum (du nom de la rivière qui l’alimente), nous nous arrêtons au bord de la route sur un marché alimentaire, histoire de faire connaissance avec les spécialités locales : les larves de frelons, les vers et sauterelles grillés, les crapauds, les poissons chats, les oeufs farcis mais aussi quelques fruits savoureux et les bananes grillées au feu de bois (pas mauvais mais un peu sec).

L’embarcadère où nous devons prendre le bateau pour aller à l’hôtel est situé à Tha Heua, un village de pêcheurs sur le lac de la Nam Ngum. De chaque côté de la route, on trouve des étals de poissons séchés, la spécialité du village. Les Laotiens s’en servent pour mettre dans les sauces et dans la soupe. Car ici, chaque repas commence par un bouillon, le plus souvent aux légumes et parfois agrémenté de boulettes de viande ou de poisson. Franchement, à goûter comme ça, ce n’est pas très bon et le goût reste longtemps en bouche !
Les peaux de poissons en train de sécher au soleil pour faire des chips à mettre dans la soupe :
Notre hôtel et, au premier plan, une station de pêche en bambou :

Après le déjeuner, nous partons en bateau pour aller prendre le café chez l’habitant. Le café n’étant généralement pas très bon, on sort à l’arrière de la maison pour jouer avec les enfants qui n’attendent que ça malgré leur timidité. J’ai apporté des frisbees et des flacons pour faire des bulles. Axel et Léo montrent aux enfants comment s’en servir et les autres jeunes du groupe se joignent à eux.

On observe quelques scènes de vie. Les pêcheurs, les enfants qui sautent dans le lac, ceux qui se baignent sous les maisons…

Le reste de la balade est un peu long car le paysage n’est pas varié et nous ne pouvons pas visiter la fumerie de poisson (pas sûre qu’on dise fumerie… bref, c’est l’endroit pour fumer et sécher le poisson afin de le conserver plus longtemps car les gens n’ont pas les moyens d’avoir un frigo) ni l’école du village car on est dimanche 🙁

Seuls les jeunes passent un bon moment sur le toit du bateau. La séance de frisbee a eu l’avantage de les rapprocher et ils ne se quittent plus.

Du coup, le reste de la soirée se passe autour de la piscine flottante sur le lac, d’un mojito à l’alcool de riz et d’un bon repas.

De Paris à Vientiane

Jeudi 18 octobre : comme nous devons être à CDG à 9h demain matin, nous partons sitôt après le boulot pour Paris. Le bouclage des valises s’est fait un peu à l’arrache, j’espère qu’on n’a rien oublié… Cette fois, on prend soin de vérifier dans quel hôtel Laurent a réservé pour ne pas passer pour des imbéciles (cf. le début du voyage en Floride).

Vendredi 19 octobre : nous quittons notre hôtel de Roissy à 8h30 et allons nous garer au parking P1. Nous récupérons nos documents de voyage au guichet du TO, puis allons prendre le petit-déj après s’être enregistrés et avoir passé les contrôles. Notre avion est un A380 de la Singapore airlines. Le vol se passe super bien mais comme c’est un vol de jour, on trouve le temps un peu long… En revanche, la compagnie est super et le service à bord irréprochable.


Samedi 20 octobre – Arrivée à Vientiane

Il est un peu plus de 13 heures. Après une correspondance à Singapour et une escale dans le tout petit aéroport de Luang Prabang, nous arrivons enfin à Vientiane après 18 heures de vol. L’aéroport de Vientiane n’est pas bien grand et ne reçoit pas énormément de trafic donc la récupération des bagages est rapide, d’autant plus que notre avion n’est pas grand non plus donc il y a peu de passagers à débarquer.

On enchaîne directement avec le repas de midi dans un resto assez moyen qu’on s’est empressé d’oublier.

Nous avons très peu dormi dans l’avion, on se déplace en mode zombie ! Mais on arrive à mobiliser un bout de cerveau encore disponible pour la visite de Vientiane.

Il y a quelques jours, Léo m’a demandé quel était le programme du voyage. Il s’inquiétait du nombre de temples que nous allions visiter car, à Bali, il en avait un peu marre de visiter des temples tous les jours ! Je l’ai rassuré en lui disant que ce voyage au Laos serait plus varié… en omettant de lui parler de ce premier jour à Vientiane ! Ça commence mal pour lui car on visite deux temples – Vat Sisakhet et Vat Phra Keo – et le Pha That Louang, monument bouddhique emblématique du Laos (Ok, ce n’est pas un temple mais pour les enfants c’est tout pareil !).

Le premier, Vat Sisakhet, est d’influence siamoise et présente une coursive qui entoure le temple et dont les murs sont couverts d’alvéoles dans lesquelles les fidèles ont disposé de petits bouddhas deux par deux. Il y en a plus de 2000 (je fais confiance au guide, je n’ai pas recompté) ! Il est le seul temple de Vientiane à n’avoir jamais été détruit par les envahisseurs siamois, probablement grâce à son architecture. Ils n’allaient quand même pas détruire un monument religieux construit suivant leurs traditions.
La plupart du temps, on est autorisé à prendre des photos à l’extérieur mais pas à l’intérieur des temples. Dans tous les cas, il faut se déchausser pour y pénétrer et porter des vêtements qui couvrent les épaules et les genoux. Visiblement, ma jupe n’est pas assez longue et une gardienne me réprimande en me disant de mettre un sarong alors qu’on ne voit pas mes genoux et que d’autres touristes sont en short ! Ma tête ne doit pas lui revenir !

Le second temple, Vat Phra Keo, juste en face du premier, est magnifique, avec des dorures partout. Les immenses portes en bois sculpté ont d’ailleurs été exposées à l’Expo Universelle à Paris en 1937. Ce n’est pas un simple temple mais un monastère palais, construit pour abriter le bouddha d’émeraude piqué au Royaume de Siam et que les siamois (Thaïlandais) ont récupéré et ramené à Bangkok après la défaite de l’armée Lao en 1779. Depuis, le fameux bouddha est toujours à Bangkok, dans le temple Wat Phra Kew.
Sur le détail du pignon, on voit un éléphant à 3 têtes qui représente les 3 anciens Royaumes du Laos.
Dans la culture bouddhiste, les nagas sont des serpents qui représentent la protection ; on en voit dans quasiment tous les temples ou monuments bouddhistes, au pied des marches de la salle de prière ou entourant bouddha.
Le Pha That Louang, qui est le symbole de l’unité nationale, est le plus beau. Il a été construit en lieu et place d’un ancien temple Khmer. On ne peut pas y entrer mais rien que de l’extérieur on en prend plein les yeux. En plus, en fin de journée, la lumière est idéale pour mettre en valeur le stupa doré et le grand bouddha couché. Il y a une soixantaine de positions connues de Bouddha. Couché, il est mort et part pour le nirvana.

Nous avons été surpris par Vientiane qui est une petite capitale paisible. On s’imaginait une ville grouillante, odorante et bruyante mais au contraire, c’est assez tranquille.

En revanche, on ne sait pas comment ils s’y retrouvent dans les fils électriques !!! Quand il y a un problème, plutôt que d’essayer de retrouver le bon fil, ils doivent probablement en installer un autre… ce qui expliquerait cela :
Inutile de vous dire qu’on n’a pas fait long feu en rentrant à l’hôtel après le resto !

Floride : bilan, budget, hôtels…

Les objectifs de ce voyage étaient d’aller au soleil et de s’amuser. Objectifs atteints !

Les incontournables lors d’un voyage en famille en Floride

Les enfants ont adoré ce voyage. Les Etats-Unis et leurs parcs d’attraction, les villes et leurs gratte-ciels… Tout cela fait rêver les ados ! Ils ont « kiffé » la sortie en jet-ski, la balade en airboat, Universal studios, la sortie à vélo dans les Everglades, nager avec les lamantins et voir la fusée décoller en vrai. Ils ont beaucoup aimé Miami Beach et ses belles voitures aussi. Ils étaient déçus que nous n’y dormions pas pour notre dernière nuit à Miami (ils ont trouvé Coral Gables trop calme !).

Laurent et moi avons apprécié aussi ces vacances plus axées sur le divertissement que nos road-trips habituels. On a surtout aimé buller au bord de la piscine en plein cœur de l’hiver !

Côté budget, il faut prévoir large car la Floride est une destination chère. A moins de louer un appartement et de faire plage tous les jours, le moindre motel et la moindre activité coûtent un bras !

Les hôtels (prix 2018) :

Hotel St. Augustine, Miami Beach (189€) : simple, chambre petite, confort correct et surtout très bien situé pour se balader à pied. Un petit parking est réservé aux clients de l’hôtel moyennant un supplément de 20$ par nuit. Le choix au petit-déjeuner est très réduit mais il y a l’essentiel.

Best Western on the Bay inn & marina, Miami North Village (163€) : nous avions une chambre avec balcon et vue mer dans les standards d’un BW. Rénovée, assez spacieuse et confortable. La piscine, soi-disant chauffée, était un peu fraîche et la réception n’avait plus de serviettes à nous prêter mais profiter d’une piscine avec vue sur la mer c’est quand même sympa. Pas de petit-déj.

Melbourne Inn & Suites, Melbourne (75€) : un check-in hyper long (mais la réceptionniste était gentille), des chambres mal insonorisées (mais déco refaite à neuf), un petit-déj assez complet (mais la fille est toute seule pour réapprovisionner donc il manque toujours quelque chose)… Avis mitigé ! Heureusement qu’on n’a pas payé cher.

Rosen Inn, Orlando (65€) : le moins cher du voyage ! Franchement pas mal, je m’attendais à pire ! Certes l’hôtel n’est pas tout jeune mais il est confortable et calme. La piscine était bien chaude et agréable. Le gros avantage, c’est la navette gratuite pour Universal Studios (il faut la réserver la veille ou le matin même). Pas de petit-déjeuner inclus mais le resto de l’hôtel propose un breakfast complet.

Plantation Inn, Crystal River (129€) : on aurait clairement pu trouver moins cher mais cet hôtel de charme nous plaisait beaucoup. Le cadre est top, les chambres sont grandes et bien décorées, on s’y sent bien et c’est très calme (sauf quand les portes des chambres claquent, ce qui est inévitable puisqu’elles se ferment de chute). Le petit-déj n’est pas compris et on ne l’a pas pris au resto car c’était assez cher.

Hyatt Place Sarasota, Lakewood Ranch (164€) : Sarasota est une ville chère, comme la plupart des villes côtières du sud de la Floride. Cet Hyatt était donc plutôt une bonne affaire d’un point de vue rapport qualité-prix. Prestations haut de gamme, petit-déj varié et bien fourni, piscine magnifique et chaude, belles chambres spacieuses, literie au top… Parfait. Il est un peu loin de la mer mais pratique pour circuler plusieurs jours dans le secteur.

Best Western Naples Inn & Suites (193€) : un petit coup de cœur pour ce BW très sympa où nous avons été très bien accueillis. Les chambres sont un peu sombres à cause de la végétation mais c’est aussi ce beau jardin qui fait le charme de l’hôtel et des deux piscines. On a adoré l’ambiance du petit-déj servi sur la terrasse de la piscine.

Fairway Inn, Florida City (75€) : un hôtel basique et tout simple, pratique car situé non loin de l’entrée sud-est des Everglades. Le petit-déjeuner, qui est compris dans le prix, n’est pas génial mais il y a quand même des machines à gaufres (il faut s’attendre à faire la queue !!).

Blue Marlin Motel, Key West (185€) : en plein centre de Key West, ce motel offre l’essentiel : parking, chambre spacieuse et propre, grande piscine bien chauffée, petit-déj de base à prendre sur la terrasse de la piscine. Le quartier est calme, sauf quand les coqs chantent le matin ! Le prix est imbattable pour la haute à saison à Key West !

Skipjack Resort, Marathon Key (198€) : resort calme qui offre des petits appartements avec kitchenette. Certains appartiennent à des propriétaires et d’autres sont loués aux touristes. Pizzas à emporter le soir et petit-déj inclus à prendre dans la salle hyper climatisée ou sur la terrasse de la piscine. Ça doit être un endroit agréable pour passer plusieurs jours.

Courtyard Miami in Coral Gables (184€) : check-in possible à partir de 15h, or à notre arrivée à 17h notre chambre n’était pas prête. A 18h elle ne l’était toujours pas ! A 18h15 on nous a enfin donné notre clé. Il ne faut pas accepter les « late check-out » quand on ne sait pas les gérer ! La responsable s’est à peine excusée et aucun geste commercial n’a été fait. Côté confort, ce n’était pas top non plus : simple vitrage alors que l’hôtel est sur une avenue passante, chambre petite… Bref, on ne recommande pas cet hôtel.

Coral Gables et Winwood Walls

Pour cette dernière matinée, nous partons à pied de l’hôtel pour faire un tour dans le quartier résidentiel de Coral Gables. Les rues ombragées sont très agréables pour se promener et certaines maisons sont très chouettes. Il paraît que c’est un quartier prisé par les européens et ça ne m’étonne pas. L’absence de buildings et de voitures, les maisons entourées d’un jardin, le calme ambiant, les arbres centenaires, les fleurs… tout cela est charmant et à mille lieues de l’image bling bling de Miami.

Nous allons jusqu’à l’hôtel Biltmore où nous rentrons. Cet hôtel de luxe, datant du début du XXème, est réputé pour avoir l’une des plus grandes piscines au monde. C’est vrai qu’elle est immense et super jolie. On s’y verrait bien prendre un cocktail sur un transat.

Juste en face se trouve une petite église toute mignonne qui fait penser aux églises mexicaines avec leur intérieur en bois et grands lustres.

A quelques rues de là, on tombe sur la Venetian pool. Il s’agit d’une piscine municipale qui a pris place dans une ancienne carrière de pierre. L’idée est originale et le résultat très réussit. On se dit qu’on aurait bien passé 1 ou 2 heures ici pour se rafraichir mais le prix d’entrée nous dissuade ! 15$ par personne, ça fait un peu cher même si c’est une très belle piscine.

Nous retournons chercher la voiture sur le parking de l’hôtel et partons en direction de Winwood Walls. On galère un peu à trouver un parking car tous ceux que l’on trouve sont des terrains vagues gardés par un gars qui surveille et nous annonce 10$ pour 1 heure ! Trop cher ! On finit par en trouver un couvert, donc à l’ombre, à 5$ de l’heure. C’est mieux.

Nous déjeunons à la terrasse d’une boucherie (bonne viande, belle terrasse), The Butcher shop, puis nous partons arpenter les rues de Winwoood pour trouver les peintures murales qui font l’intérêt du quartier. Car à part ça, c’est pas reluisant ! Beaucoup d’immeubles sont en cours de destruction et/ou reconstruction pour redonner un coup de neuf au quartier et les abords sont assez pauvres.

On tombe en admiration devant pas mal de peintures qui sont franchement très réussies. Et on cherche l’ombre des murs car, dans cet univers 100% minéral, il fait une chaleur torride.

La pomme d’Apple, version orange de Floride :

Même les cheminées de l’usine sont peintes :

En 2 jours et demi passés à Miami durant ce voyage, nous avons visité Miami Beach, Coral Gables, Downtown et Winwood. Quatre lieux et quatre mondes très différents. Miami Beach est une commune à part entière, pas un quartier de Miami. Pourtant, ce sont les images de cette plage, d’Ocean drive et des hôtels Art Déco qui, le plus souvent, représentent Miami à nos yeux. Nous avons pu constater que Miami n’est pas que ça.

Vers 16h, nous nous décidons à partir pour l’aéroport… Et voilà, c’est fini !