Lucca

La météo est plus clémente ce matin. Le ciel est toujours bien couvert mais au moins il ne pleut plus. La maison est à moins de 10 minutes à pied des remparts qui bordent la vieille ville de Lucca.

Cette ville est une belle surprise. On savait à peu près à quoi s’attendre à Florence et à Pise, mais nous ne connaissions pas du tout Lucca avant d’envisager ce voyage. Les rues pavées, les églises, les tours, les maisons… l’ensemble est bien conservé et très harmonieux.

Il se dégage une ambiance conviviale, la fameuse dolce vita, notamment sur la place de l’amphithéâtre. Cette place, de forme elliptique. est bâtie sur les vestiges d’un amphithéâtre romain (d’où sa forme ovale) et bordée de cafés et restaurants aux façades colorées.

Plusieurs tours et campaniles permettent de prendre de la hauteur pour avoir une vue d’ensemble de la ville. Nous sommes interloqués par la Torre Guinigi qui est coiffée de plusieurs arbres à son sommet. C’est surprenant.

Un pass existe pour entrer dans plusieurs monuments, dont la Torre Guinigi et la Torre delle ore. Mais nous choisissons de monter uniquement dans cette dernière. La vieille ville n’est pas immense, la vue doit se valoir d’une tour à l’autre.

L’escalier en bois, qui date du Moyen Âge, compte 207 marches. C’est la tour la plus haute de Lucca. Quant à l’horloge, elle a été équipée d’un nouveau mécanisme au 18e siècle et elle fonctionne parfaitement.

Nous déjeunons un peu tardivement à l’osteria da rosolo où nous avons la chance d’obtenir l’une des dernières tables disponibles. Pendant le repas, la pluie s’invite de nouveau. Heureusement que la terrasse est couverte vu les trombes d’eau qui s’abattent sur la ville ! Les gens qui passent en courant sont trempés.

En sortant du resto, on se réfugie sous une loggia et on attend de voir si la pluie se calme… mais non, elle ne se calme pas ! On court jusque dans l’église San Michele juste en face pour s’occuper. Profitant d’une accalmie, on décide de rentrer à la maison.

De Florence à Lucca

C’est notre dernière journée à Florence. Nous rangeons nos affaires pour libérer la chambre et laissons nos valises dans la salle du petit-déjeuner le temps de nos visites. Nos pas nous mènent irrémédiablement vers la piazza del Duomo. Nos pass achetés en ligne sont valables 3 jours, donc nous avons réparti les visites entre hier et aujourd’hui. Ce matin, nous commençons par le Baptistère San Giovanni. Ce bâtiment octogonal serait le plus ancien de tous les édifices de la piazza del Duomo. Il est, lui aussi, constitué de marbres colorés. A l’intérieur, la salle unique est en cours de réfection. Le plafond, qui est la pièce maitresse, est invisible. Seules les mosaïques et murs périphériques sont visibles. Les mosaïques dorées sont magnifiques.

Pour la prochaine visite, nous ne parcourons que quelques mètres et commençons à faire la queue sur le côté sud de la cathédrale Santa Maria dei Fiore. Il y a un monde fou en ce lundi matin ! Les files d’attente ne sont pas du tout organisées, je veux dire par là qu’il n’y a pas de pancarte ni de couloir matérialisé. Il faut partir de la porte d’entrée et remonter la file pour y prendre place. Côté sud, il y a une file pour la cathédrale, une file pour le campanile, une file pour la crypte. Nous on fait la queue pour la crypte di Santa Reparata. Ca va quand même assez vite et nous pénétrons enfin… dans la cathédrale. Du coup on ne comprend pas bien pourquoi il a deux files pour la cathédrale et la crypte !

Les files d’attente s’entrecroisent

L’intérieur de la cathédrale est très sobre. A croire qu’ils ont mis tout le budget dans le décor en marbre des murs extérieurs ! L’intérêt réside surtout dans l’horloge de 24 heures au-dessus des portes d’entrée de la façade et dans le Jugement dernier peint au plafond du Duomo, que l’on peut admirer avec plus de recul qu’hier.

Nous pénétrons ensuite dans la crypte, par un escalier dont l’entrée se trouve dans la cathédrale. Tout un parcours est aménagé pour sillonner entre les vestiges de l’ancienne basilique de Santa Reparata. Une longue campagne de fouilles, dans les années 60/70, a permis de mettre au jour des sols en mosaïques, des tombeaux, des murs peints…

Pour le déjeuner, on se fraie un chemin parmi les nombreux affamés qui ont eu la même idée que nous : manger au marché central. A l’étage du marché se trouve un gigantesque food court où touristes et locaux viennent manger sur le pouce. J’opte pour un succulent sandwich chez Schiacciata, Laurent prend des tapas italiennes et Axel un burger. On arrive difficilement à trouver une table tellement il y a de monde. C’est bon, c’est animé, c’est bruyant, c’est convivial… tout ça à la fois !

Voilà, notre séjour à Florence s’achève. Nous faisons un détour par le village de Fiesole qui est juché sur une colline au nord de Florence. Un chemin mène à un belvédère qui s’ouvre sur un panorama époustouflant : Florence au fond et partout des champs d’olivier et des jardins hérissés de cyprès. Comme le dit Axel, on a l’impression que le paysage tout entier a été façonné par un paysagiste. Malheureusement, nos photos ne rendent pas aussi bien que la réalité car on a le soleil en face et le temps se couvre. Des orages sont annoncés.

Nous faisons la route sous la pluie. Plus on s’approche de Lucca, plus il pleut ! On trouve facilement notre Airbnb, on repart avec Laurent faire des courses, et on finit la journée entre parties d’échecs et repos. Il pleut trop pour sortir, on découvrira Lucca demain si le ciel s’éclarcit.

Une journée à Florence, capitale de la Toscane

Notre objectif ce matin est de s’imprégner de l’ambiance de la ville en déambulant plus ou moins au hasard. Nous passons par le marché central et son « souk » où les vendeurs de cuirs en tous genres s’égrènent les uns après les autres.

On a quand même quelques repères et passages obligés comme la piazza della signoria où trône la fontaine de Neptune devant le Palazzo vecchio. Ce palais du 13e siècle abrite l’hôtel de ville et un musée.

Sur le côté du Palazzo vecchio, on trouve la Loggia dei Lanzi (musée de sculptures en plein air) et la Gallerie degli Uffizi qui est jalonnée de statues d’illustres italiens. Elle débouche sur un belvédère face à l’Arno d’où l’on peut voir le fameux Ponte vecchio. Ce pont médiéval bordé de boutiques est le symbole de Florence.

Passé le Ponte vecchio, on se lance dans une longue marche jusqu’à la piazzale Michelangelo, une esplanade qui offre un point de vue panoramique sur toute la vieille ville et les remparts.

La montée en plein soleil et les quelques kilomètres déjà parcourus dans les rues de Florence nous ont ouvert l’appétit. Nous traversons le giardino delle rose, qui nous apporte un peu d’ombre, repassons sur l’Arno par le Ponte alle Grazie et nous attablons chez New Bridge pizza où nous dévorons une excellente… pizza !

On savoure notre pizza tout autant que nos bières fraiches car il fait super chaud et on sait que l’après-midi ne va pas être de tout repos. Nous avons rendez-vous en tout début d’après-midi pour visiter le Dôme de Brunelleschi (la visite doit impérativement se faire entre 14h15 et 15h, heure pour laquelle nous avons réservé). Nous prenons place dans la file et on commence à monter.

Après les premières volées d’escaliers, on arrive à la base de la coupole, à l’intérieur de la cathédrale. Une coursive étroite en fait tout le tour et permet d’admirer les peintures du plafond. A partir de là, les escaliers se font plus étroits et suivent la courbe de la coupole.

Ca y est, nous avons vaincu les 463 marches et atteignons enfin le sommet du Duomo. Cette ascension n’est vraiment pas à conseiller aux personnes cardiaques ou souffrant de vertige ! On en a vu plusieurs se sentir mal.

On a une vue superbe sur les toits de Florence, le campanile, le Palazzo vecchio et la Basilique Santa Croce, entre autres.

La fatigue commence à se faire sentir et on a vraiment très très chaud, alors on fait une pause à l’hôtel avant de reprendre nos visites. En fin d’après-midi, on s’attaque à l’ascension du campanile. Il n’y a personne, aucune file d’attente, donc nous pouvons monter directement : 414 marches, 84 mètres de haut ! Vous me direz « mais pourquoi monter dans le Duomo puis dans le campanile alors qu’ils ne sont distants que de quelques dizaines de mètres ? ». La vue sur Florence n’est pas très différente, en effet. Mais depuis le campanile on voit le baptistère et on a aussi une superbe vue sur la cathédrale et le Duomo.

La journée a été sportive ! On a parcouru plus de 18 km à pied et monté l’équivalent de 86 étages ! On a bien mérité un petit apéro dans le quartier animé de Santo Spirito.

Un soirée à Florence

Arrivés à Pise avec 2 heures de retard (18h au lieu de 16h), nous galérons un peu à trouver notre loueur de voiture. Nous prenons la navette devant l’aéroport pour nous rendre au pôle des loueurs mais le nôtre, Centauro, n’y est pas. On demande… personne ne sait où est Centauro. Nous repartons, à pied cette fois, vers l’aéroport et là nous voyons un fourgon aux couleurs de Centauro dont les locaux se trouvent en fait à côté de l’hôtel Galilée à quelques kilomètres de l’aéroport.

On attend une éternité pour avoir enfin notre voiture et partir vers Florence. On voulait une Fiat 500 mais c’est au volant d’une C3 que nous prenons la route. Une heure plus tard, on arrive au parking que j’avais repéré. L’accès au centre de Florence, comme beaucoup de villes en Italie, est limité aux voitures autorisées. Ce parking, à côté de la gare, est juste à la limite de la zone à trafic limité et à 10 minutes à pied de notre hôtel. Un peu cher (20 € / 24 h) mais c’est l’un des moins onéreux !

Notre hôtel, Résidence la Contessina, est très bien. On est au calme car il ne donne pas directement sur la rue, on est à 10 minutes de la cathédrale, et il y a plein de restaurants dans le quartier. Ca tombe bien car il est 20h et on a faim ! Après un bon repas (pâtes, lasagnes, steak à la Florentine), nous allons jusqu’à la piazza del duomo pour voir les monuments emblématiques de Florence et gouter à la chaude ambiance nocturne.

La cathédrale et son immense dôme, le campanile et le baptistère se dévoilent au bout d’une petite rue. Tous ces monuments faits de marbre blanc, rose et vert sont somptueux. La cathédrale du 12e siècle est l’une des plus grandes églises d’Europe. On se contente de l’observer de l’extérieur, à cette heure-ci elle est fermée de toute façon. J’ai réservé des billets en ligne pour visiter tous les monuments de la piazza del duomo à partir de demain (le billet est valable 3 jours). Nous aurons accès au dôme, au Campanile (le clocher), au baptistère, à la cathédrale, à la crypte et au musée.

Afrique du sud – Le bilan en vidéo

Un voyage en famille formidable en Afrique du sud

Des montagnes splendides du Drakensberg au Blyde river canyon, en passant par le célèbre parc Kruger, et jusqu’aux paysages de l’iSimangaliso wetland park, ce ne fut qu’enchantement. Dès les premières heures, les quelques appréhensions que nous pouvions avoir quant à la sécurité se sont dissipées. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger et avons profité pleinement de ces vacances en famille, de nouveau réunis à 4.

Film réalisé par Léo Morin

Bien sûr, le Kruger national park nous a émerveillés. Côtoyer la faune sauvage de si près est super émouvant et exaltant, même si certains jours nous avons eu du mal à trouver les animaux. C’est aussi ça qui renforce l’excitation ; on est sur leur territoire, un grand, très grand territoire qui leur permet de vivre à l’état sauvage et de se camoufler. On n’est jamais sûr de faire des rencontres animalières, alors quand on tombe sur un lion ou un troupeau d’éléphants, c’est l’extase !

Les hébergements en Afrique du sud

Les hébergements dans les parcs nationaux

Les chalets proposés par Sanpaks et KZN Wildlife sont simples et de confort assez variable.

A Glen Reenen, dans le Golden Gate highlands park : les chalets sont assez sommaires, très mal isolés et la cheminée n’a aucune incidence sur la température intérieure. Heureusement, les lits sont équipés de matelas chauffants (enfin pas tous !). La vue rattrape le manque de confort…

A Thendele, dans le Royal Natal national park : nous avons choisi un chalet dans le upper camp, avec une vue 5 étoiles. Très confortable, bien équipé, avec une cheminée efficace (il fait très froid l’hiver). Les chalets du upper camp sont réputés plus grands et plus confortables que ceux du lower camp. Ils sont aussi un peu plus chers.

A Mpila, dans la réserve de Hluhluwe-iMfolosi : il y a des chalets et des cabanes en bois. Nous avons choisi un chalet, plus adapté aux températures hivernales. Ils sont plutôt confortables et bien équipés. Des antilopes et des singes se baladent dans le camp.

A Berg-en-Dal, dans le Kruger national park : les chalets pour 4 personnes sont bizarrement conçus. On rentre par la chambre puis un long couloir mène à la cuisine et au séjour. On a trouvé le chalet assez glauque, sombre et vieillissant. Pas notre meilleur hébergement, loin de là !

A Skukuza, dans le Kruger national park : là on s’est fait plaisir en louant un chalet avec vue sur la rivière. Ils ont l’avantage de tourner le dos au reste du camp, donc on n’a pas du tout l’impression d’être dans le plus grand camp du Kruger. L’intérieur du chalet est assez petit mais la terrasse est top.

A Olifants, dans le Kruger national park : ce camp est très joli et calme. Rien à voir avec l’animation qui règne à Skukuza. La vue sur la rivière au lever du soleil vaut le coup de se lever tôt. Nous avions l’ancien logement du staff, immense, bien équipé et confortable.

A Talamati, dans le Kruger national park : La piste pour arriver à Talamati est assez longue et défoncée mais quand on arrive dans ce tout petit camp, très calme et immergé dans la nature, on tombe sous le charme. Les chalets sont confortables, la grande terrasse est très agréable avec un espace salon et une table pour manger.

-> Budget hébergements relativement modeste (moins de 2000 € à 4 pour 16 nuits). Nous n’avons loué que des chalets avec cuisine ; il existe des hébergements sans cuisine, forcément moins chers.