Geirangerfjord

Notre séjour en bord de mer prend fin, nous retournons vers la région des fjords. L’avantage de dormir à l’hôtel c’est que le petit-déjeuner est inclus. On en profite donc pour manger copieusement et reprenons la même route qu’hier jusqu’à Stryn. Après avoir longé les méandres de la rivière Stryneelva, nous nous engageons sur la Gamle Strynefjellsvegen. Il s’agit de l’une des 18 routes touristiques nationales.

On commence par un arrêt à Videfossen. La passerelle aménagée permet de s’approcher au plus près de la cascade, offrant des vues sur l’amont et la chute.

Ensuite, les paysages montagneux se succèdent sur les 26 km de la route touristique. Il existe une nouvelle route, beaucoup plus rapide, pour aller de Stryn à Geiranger. Mais l’itinéraire bis est beaucoup plus charmant. La neige est encore présente par endroits et les lacs turquoises s’enchaînent.

Les fermes sont presque invisibles avec leurs toits recouverts de végétation et leurs murs en bois.

En arrivant à Geiranger, le point de vue de Flydalsjuvet est un incontournable. D’ici, on a une vue sur le village niché au bout du fjord. Par chance, aucun paquebot de croisière n’est prévu les 2 jours que nous allons passer à Geiranger, donc la vue sur le fjord est dégagée. Ces géant des mers doivent gâcher la vue quand ils sont à quai dans un si petit espace.

J’ai loué une hytte (chalet en norvégien) dans un camping au bord de l’eau. Nous avons une vue imprenable sur le Geirangerfjord. Ce fjord est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2005.

On s’installe dans notre hytte, puis retraversons le village pour monter sur un flanc de montagne qui nous mène à Vesteras Gård. De cette ferme partent plusieurs sentiers de randonnée. Un monsieur nous indique où nous garer et où payer. Il n’y a pas de petit profit pour les fermiers norvégiens ! 17€ le parking quel que soit le temps qu’on y reste ! C’est ça où se taper la route à pieds, en montée constante, depuis le village. Donc on paye !

Il y a 2 chemins possibles pour aller à la chute d’eau de Storsaeterfossen. Nous voyant hésiter, un randonneur nous conseille de monter par le chemin de droite. En prenant celui de gauche au retour, on a compris pourquoi !

Nous voilà donc partis, en plein soleil et avec la chaleur, en direction de Storsaeterfossen. Une rando de 3,2 km et 260 mètres de dénivelé. Bien qu’il soit déjà 17 heures, on crève de chaud. Nous sommes luisants de sueur.

La moindre occasion est bonne pour faire une pause, surtout quand on croise les jolis moutons de la ferme.

Au bout d’1,5 km l’objectif est en vue.

En arrivant à la cascade, on traverse un petit plateau et on se retrouve au-dessus de la chute.

C’est sympa mais j’avais noté qu’on pouvait passer derrière la chute et les garçons et Laurent commencent à crier au scandale, disant que je leur ai vendu du rêve alors que qu’on ne voit pas de passage. En fait il y a un autre sentier tout de suite à droite qu’aucun d’entre nous n’a vu en arrivant.

La chute n’est pas haute, 35 mètres seulement, mais elle est assez puissante et ses embruns nous rafraîchissent. Ça fait un bien fou !

Le chemin du retour n’est pas facile mais en descente c’est toujours mieux qu’à monter.

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