La Mer de Norvège

Nous quittons notre chalet rouge et le lac Oldevatnet vers 10 heures. On peut prendre notre temps, nous n’avons que 2 heures de route pour rejoindre Fosnavåg où se trouve notre hôtel.

Avant de faire le check-in à l’hôtel, on pique-nique sur une mini plage et on musarde le long de la Mer de Norvège. Tout un chapelet d’îles se font suite et on passe de l’une à l’autre par un pont ou un tunnel sous-marin. Ça change de la région des fjords.

Lorsqu’on arrive vers 13h30 à l’hôtel, notre chambre est déjà prête donc on peut s’installer tranquillement et se changer pour la randonnée prévue cet après-midi. De notre chambre, on aperçoit au loin les falaises de l’île de Runde, l’objectif à atteindre en fin de journée. Car si nous sommes venus jusqu’ici c’est pour tenter d’observer les macareux moines qui nichent dans ces falaises.

Avant d’atteindre les falaises, nous voulons faire une randonnée au nord de l’île de Runde. L’intention est bonne mais on souffre de la chaleur une nouvelle fois. Étant en bord de mer, en Norvège, on s’attendait à une certaine fraîcheur, or il fait 27° sous le soleil et il n’y a absolument aucune ombre. L’île est recouverte de prairies, pas un arbre à l’horizon ! On apprécie quand même sa beauté brute, accompagnés par les cris de mouettes, fous de bassan et autres oiseaux marins. Runde abriterait 500 000 à 700 000 oiseaux.

Comme nous avons mis moins de temps que prévu pour faire notre rando, nous arrivons un peu tôt sur le spot des macareux. Il est 18 heures or ils ne reviennent généralement se poser à terre qu’à partir de 20 heures. Tant pis, on prend notre mal en patience, on grille un peu plus au soleil, on mange et on s’occupe en observant les macareux qui reviennent furtivement nourrir leurs petits. Les nids sont dans la falaise devant nous.

Le macareux moine creuse son nid profondément dans les falaises et revient souvent plusieurs années de suite à ce même nid. C’est un oiseau qui vit en haute mer, dans les régions froides de l’hémisphère nord, et qui ne revient sur la terre ferme qu’en période de nidification, d’avril à août. Il se regroupe alors en colonie. La femelle ne pond qu’un seul œuf par an. Si le vol du macareux est assez malhabile, en revanche c’est un excellent nageur qui peut plonger à des profondeurs considérables pour pêcher.

En période nuptiale, leur bec se couvre de plaques ornementales colorées et leurs pattes palmées deviennent orange vif, ce qui les rend particulièrement séduisants.

Vers 20 heures, quelques oiseaux reviennent au nid et commencent à se montrer. Mais c’est à partir de 21 heures qu’ils rentrent en masse pour rejoindre la colonie pour la nuit. Certains se posent devant leur nid et on peut alors bien les voir.

Je mettrai davantage de photos et vidéos quand j’aurai développé celles prises avec l’appareil photo. Celles-ci sont prises avec mon téléphone.

Après un rendez-vous manqué en Islande avec les macareux, je suis ravie d’avoir pu enfin les voir de près. Ils sont trop mignons ces oiseaux. Et dire qu’en Islande ils les servent aux touristes dans les restaurants !!!

Sur le chemin du retour, on se fait attaquer par des milliers de moucherons minuscules. On dirait que tous les gens ont des tocs à gesticuler dans tous les sens pour chasser les insectes ! Ça ne nous empêche pas de contempler les paysages embellis par le soleil couchant. Et pour notre plus grand bonheur, la golden hour dure longtemps en Norvège. À 22h45 le soleil n’est pas encore couché.

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