Trolltunga

Encore un réveil matinal ! Ce ne sont pas des vacances ! On se réveille à 5h45 (de toute façon avec la lumière on est réveillés vu qu’il n’y a pas de volets). Depuis la terrasse, le Hardangerfjord est splendide ce matin, l’eau est toute lisse et reflète les montagnes.

Nous nous mettons en route pour Trolltunga à 6h30. Cette randonnée est longue et exigeante mais elle mène à un panorama exceptionnel : un rocher en forme de langue (la langue du Troll) au-dessus d’un lac aux eaux qui oscillent entre bleu, vert et turquoise.

Pour atteindre ce nirvana paysager, il faut parcourir 10,5 km depuis le parking le plus haut (ou 4,5 km de plus si on se gare au parking P2 en-dessous, à moins de prendre une navette). Et autant pour le retour, bien sûr. Donc 21 km avec un dénivelé positif de 850 mètres.

Allez, on se motive !

Le début démarre fort avec une montée bien raide de 2 km sur des marches mal taillées et de la caillasse. On est sidérés du nombre de personnes sur cette rando de plus de 20 km classée difficile.

Les paysages qui rythment le trajet sont magnifiques. Une multitude de mares et de lacs reflètent les quelques nuages qui décorent le ciel ce matin. De petites fleurs poussent dans l’eau et les prairies. C’est bucolique.

Après 4h15 de marche, nous arrivons à Trolltunga.

Avec personne dessus
Avec un petit monsieur au bout pour l’échelle

Il y a foule ! Les gens font la queue pour se faire photographier sur le rocher. On passe notre tour car il y a au moins 1 heure d’attente. Ce lieu est devenu trop populaire. D’après Wikipedia, en 2009 il y avait 500 randonneurs par an contre 40 000 en 2014. Aujourd’hui on doit probablement approcher les 100 000.

Après avoir vu des photos et reportages sur cet endroit, on est un peu déçus. Nous trouvons tous les quatre que c’est un peu surcoté et moins grand que ce à quoi on s’attendait. Finalement, le lac Ringedalsvatnet qui se trouve 700 mètres plus bas et les sommets enneigés au loin sont plus beau.

Pause pique-nique

On prend le temps de pique-niquer et de récupérer, puis nous repartons à 13h. C’est quand même un peu plus facile dans le sens retour, il y a davantage de descentes. On met moins de temps qu’à l’aller (3h30 pour le retour). Mais on est cuits ! Dans tous les sens du terme. À la fatigue musculaire et des articulations, s’ajoute le soleil cuisant et les températures élevées. Il fait près de 30° à 1180 mètres d’altitude, avec un ressenti plus élevé dans cet environnement minéral. On a tous pris des coups de soleil. Dire qu’on nous avait conseillé d’apporter les doudounes et nos bonnets au cas où il aurait fait froid là-haut ! Je vous rassure, on les a bien apportés mais ils sont restés dans la valise ! Cela dit, en lisant le guest book de notre maison de location, des gens disent avoir allumé la cheminée il y a 10 jours… comme quoi, il peut faire froid ici en été.

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